INITIATEURS DU PROJET

 Porteur du projet :

Université d'Aix Marseille - EA 854 CAER

Perle ABBRUGIATI

Perle_6.png

Professeur de littérature italienne

Université Aix Marseille

Responsable de l’Axe 2 du CAER « Ecriture, réécriture, intermédialité » - Directrice de la revue Italies - Coordinatrice du projet interdisciplinaire « Chanson. Les ondes du monde «Directrice des Presses Universitaires de Provence.

Domaines de recherche :

  • Littérature et histoire des idées du XVIIIe au XXIe siècles
  • Le lien mélancolie-ironie (Leopardi, Svevo, Calvino, Tabucchi)
  • Tout particulièrement l’oeuvre de Giacomo Leopardi
  • La réécriture
  • (intertextualité, parodie, transferts génériques, intermédialité...)
  • En particulier la réécriture du mythe
  • Les formes théâtrales et scéniques et leur évolution
  • (Commedia dell’Arte, Goldoni, Dario Fo)
  • La chanson dans l’aire romane et ses adaptations
  • Histoire de l’édition et des vecteurs de culture

Membre fondatrice du Projet « Chanson. Les ondes du monde », projet pluridisciplinaire du CAER en collaboration avec le CIELAM et le LESA.

https://lesondesdumonde.fr

 

Partenaires du projet :

FOND_SITE_11.pngJoël JULY

July.jpg

Maître de conférences, EA 4235 -CIELAM, partenaire de la Biennale

Coordinateur scientifique de la Biennale édition 2019 "Du Malentendu dans la chanson"

Membre fondateur du projet « Chanson. Les ondes du monde »

Domaine de Recherche :

Stylistique du roman moderne et contemporain. Stylistique de la chanson française

Coordinateur scientifique de la Biennale édition 2019 "Du Malentendu dans la chanson"

Membre fondateur du projet « Chanson. Les ondes du monde »

Domaine de Recherche :

Stylistique du roman moderne et contemporain. Stylistique de la chanson française.

Joël JULY enseigne, en tant que Maître de conférences, la langue et la littérature françaises à la faculté d’Aix-en-Provence (AMU, Aix-Marseille Université). En 2002, il a soutenu une thèse de doctorat en linguistique sur les chansons de Barbara (Les Mots de Barbara, P.U.P., 2004) et a dirigé les rééditions de L'Intégrale (L'Archipel, oct. 2012, nov. 2017). Il est aussi l’auteur d’un essai chez l’Harmattan en 2007, Esthétique de la chanson française contemporaine, qui cherche à circonscrire les effets popularistes (prosaïsme, néologie, figements, énonciation, polyphonie, coq à l'âne, ellipses, mise en voix) de cet art populaire. Il participe à la plupart des ouvrages universitaires qui s'interrogent sur le genre chansonnier. Un colloque qu'il a organisé en 2014 a initié au sein des PUP la collection « Chants Sons » sous le titre Du collectif à l'intime. Il coordonne en 2018, en collaboration avec Pascal Pistone, un volume sur Léo Ferré : Ferré... vos papiers ! Stylisticien de formation, formateur et juré pour les concours, il est cofondateur de l'AIS (Association Internationale de Stylistique) où il coordonne avec Brigitte Buffard Moret un séminaire sur la chanson.

FOND_SITE_10.png Jean-Marie JACONO

JACONO.jpg

Maître de conférences EA 3274 LESA

Partenaire de la deuxième biennale de la chanson

Membre fondateur du projet « Chanson. Les ondes du monde »

Domaine de recherche :

Ses travaux, dans le champ de la sociologie de la musique, ont été consacrés à  la musique russe (thèse de doctorat sur l’opéra Boris Godounov de Moussorgski) mais aussi aux musiques populaires modernes (chanson et rap)., Jean-Marie Jacono a rédigé de nombreux articles sur le rap  marseillais et  le groupe IAM. Il est cofondateur, avec Perle Abbrugiati et Joël July du réseau  international ‘Chanson : les ondes du monde’ et de la collection  Chants Sons (Presses universitaires de Provence). 

  

PRESENTATION

Le colloque constitue la Deuxième Biennale internationale d’études sur la Chanson et consolide le réseau de recherches Les ondes du monde créé conjointement par le CAER, le CIELAM et le LESA (convention signée par 10 partenaires européens).

Le titre de ce colloque pourrait paraître paradoxal pour un genre oratoire et prétendument simple comme la chanson, et relever du calembour. Pourtant nous pensons que plus qu'un autre genre, la chanson, qui ne laisse jamais assez de temps à l'auditeur, en proposant un air qui couvre, distend ou distancie le texte, en imposant une mise en voix non conventionnelle, artistique, et surtout en se coulant dans notre vie quotidienne parfois insidieusement ou aléatoirement, court le risque de n'être pas bien entendue. Mais est-ce réellement un risque ? N'est-ce pas aussi une chance qu'elle assume et/ou recherche ? Le défaut d'ajustement, les conditions d'écoute, la durée très maîtrisée font quasiment partie de son cahier des charges et elle doit jouer avec cela. Il sera certainement difficile de systématiquement démêler si le malentendu est prévu à la création (avant ou pendant la réalisation du chant) ou s'il se forge à la réception (pendant et après le chant) ; aussi envisagerons-nous un spectre large qui pourrait inclure tout ce qui relèverait, sans position axiologique, de l'accident, du hasard, de la faille, de la surprise ou de l'incompréhension ; de l'erreur involontaire ou tolérée qui devient créative à l'ambiguïté naturelle ou volontaire qui devient poétique...

            Dans la vie courante, le malentendu est source de retard, d'agacement et de conflit : il illustre le tragique de notre quotidien. En chanson, genre simple en première analyse qui cherche la communication universelle, et qui pourtant se prête à bien des complexités, ce malentendu doit être réévalué car il s'agit certainement moins de mal entendre que d'entendre autrement.

Personnes connectées : 1